Dimanche

Avec une migraine qui me court dans la tête depuis plus de 30 heures pas facile de me concentrer sur les cours par correspondance, ni sur quoi que ce soit.

Pas possible de me lever à une heure décente, et c'est vers 16heures que j'ai mis quelque chose sur moi pour aller au Franprix du coin, celui ouvert le dimanche après-midi. Je ne vais là bas que les dimanches où je suis malade ou levée très tard. Je pense que j'avais l'air d'une paumée, j'avais mes cheveux qui tombaient maladroitement sur mes épaules, un vieux pantallon et un pull trop large parce que je pensais qu'il faisait froid.

J'ai erré dans le quartier ensuite, pour trouver la boulangerie ouverte, en août, un dimanche à 16h15. Et évidement c'était celle en bas de la rue, celle où je n'aime pas aller: cher, pas bon et service incroyablement à désirer: des employées qui causent entre elles et tu attends et jamais elles ne répondent à "bonjour" ou "au revoir". Evidement si je m'étais pointée en fringues plus bourges, bien coiffée et avais demandé un de leur gâteau ridiculement petit et encore plus ridiculement cher elles auraient été tout sourire. Je déteste ces connes, mais j'avais envie d'une baguette. Il est temps que le local rentre de congés. J'y retournerai pas là bas...

Trop crevée pour aller au ciné et pas envie de voir les films proposés au ciné du coin.

J'ai fini "la princesse des glaces" et désormais je me sens seule. Je me demande s'ils vont traduire et publier la suite des aventures d'Erica Flack. Fjällbacka me manque déjà. Fait trop chaud à Paris pour moi, je suppose.